Requalification du site du Prieuré et de l’Archeolab de Pully, Suisse,
2017
Une identité clarifiée
La colline du Prieuré et ses abords ont été occupés depuis la seconde moitié du 1er siècle après J.-C., date à partir de laquelle s’est édifier une villa à portique absidé dotée d’un bassin et d’un petit ensemble thermal. Cette villa a eu son âge d’or antique au 2ème et 3ème siècle où elle a rayonné de toute sa noblesse. Si l’occupation ininterrompue du site depuis l’époque médiévale a légué au site un ensemble architectural éclectique et cohérent, elle oblitère lesvestiges de la luxueuse villa romaine, que les différentes fouilles du 20ème siècle permettent de mettre en lumière.
C’est dans ce contexte de précieux patrimoine antique et médiéval, entouré de vignes et dominant le lac, que le nouvel hôtel de ville et le nouvel Archéolab viennent s’inscrire en complétant un ensemble bâti, avec un souci d’ensemble et en s’attachant à valoriser un tout.
Les nouvelles interventions précisent les espaces publics pulliérans avec des formes urbaines simples.
La volumétrie de l’Archéolab répond à la Maison pulliérane et vient cadrer la place du marché, en offrant à la fois un front bâti aux maisons de la rue Samson-Reymondin. Le nouvel hôtel de ville vient compléter l’ensemble médiéval du Prieuré, avec précision et abstraction. Le bâtiment originel ressort toujours dominant et valorisé.
Une continuité de matérialité
Les diverses interventions du projet recourent à un même langage et à une même matérialité, qui cherchent à établir une parenté architecturale.
Au travers de son expression solennelle, le nouvel hôtel de ville donne à lire une identité du pouvoir exécutif plus clair. Sa volumétrie est une réponse à sa rencontre avec l’église et le beffroi. La courtine Est reçoit un nouveau corps qui simplifie les raccords entre bâtiment et poursuit un même discours en tissant un lien avec le Prieuré. La volumétrie de l’Archéolab s’articule en deux corps. Celui qui vient couvrir les ruines fait référence à la villa de Pollius au travers de sa double hauteur et de son ouverture sur le jardin. Le visiteur peut expérimenter les vues que les salons de la luxueuse villa d’agrément pouvaient offrir.
Au travers de matérialités en résonnance avec l’ensemble patrimonial, les diverses interventions offrent à leurs usagers un confort sain et procurent un environnement intérieur dans lequel on se sent bien. Les interventions du Prieuré se font quant à elles dans un contexte bâti de grande valeur, une isolation des murs par l’extérieur n’est pas désirée et une isolation intérieure ferait perdre les qualités patrimoniales des murs ainsi que les bénéfices de l’inertie thermique propre à leur grande massivité. C’est pourquoi une intervention ponctuelle sur les fenêtres, la toiture et le sol est proposée.
La colline du Prieuré et ses abords ont été occupés depuis la seconde moitié du 1er siècle après J.-C., date à partir de laquelle s’est édifier une villa à portique absidé dotée d’un bassin et d’un petit ensemble thermal. Cette villa a eu son âge d’or antique au 2ème et 3ème siècle où elle a rayonné de toute sa noblesse. Si l’occupation ininterrompue du site depuis l’époque médiévale a légué au site un ensemble architectural éclectique et cohérent, elle oblitère lesvestiges de la luxueuse villa romaine, que les différentes fouilles du 20ème siècle permettent de mettre en lumière.
C’est dans ce contexte de précieux patrimoine antique et médiéval, entouré de vignes et dominant le lac, que le nouvel hôtel de ville et le nouvel Archéolab viennent s’inscrire en complétant un ensemble bâti, avec un souci d’ensemble et en s’attachant à valoriser un tout.
Les nouvelles interventions précisent les espaces publics pulliérans avec des formes urbaines simples.
La volumétrie de l’Archéolab répond à la Maison pulliérane et vient cadrer la place du marché, en offrant à la fois un front bâti aux maisons de la rue Samson-Reymondin. Le nouvel hôtel de ville vient compléter l’ensemble médiéval du Prieuré, avec précision et abstraction. Le bâtiment originel ressort toujours dominant et valorisé.
Une continuité de matérialité
Les diverses interventions du projet recourent à un même langage et à une même matérialité, qui cherchent à établir une parenté architecturale.
Au travers de son expression solennelle, le nouvel hôtel de ville donne à lire une identité du pouvoir exécutif plus clair. Sa volumétrie est une réponse à sa rencontre avec l’église et le beffroi. La courtine Est reçoit un nouveau corps qui simplifie les raccords entre bâtiment et poursuit un même discours en tissant un lien avec le Prieuré. La volumétrie de l’Archéolab s’articule en deux corps. Celui qui vient couvrir les ruines fait référence à la villa de Pollius au travers de sa double hauteur et de son ouverture sur le jardin. Le visiteur peut expérimenter les vues que les salons de la luxueuse villa d’agrément pouvaient offrir.
Au travers de matérialités en résonnance avec l’ensemble patrimonial, les diverses interventions offrent à leurs usagers un confort sain et procurent un environnement intérieur dans lequel on se sent bien. Les interventions du Prieuré se font quant à elles dans un contexte bâti de grande valeur, une isolation des murs par l’extérieur n’est pas désirée et une isolation intérieure ferait perdre les qualités patrimoniales des murs ainsi que les bénéfices de l’inertie thermique propre à leur grande massivité. C’est pourquoi une intervention ponctuelle sur les fenêtres, la toiture et le sol est proposée.
Localisation
Ville de Pully, France
Ville de Pully, France
Surface
11735 m²
11735 m²
Année du projet
2017
2017