Musée d’Art de Navarre, Espagne,
1986
L’aspect le plus évident de l’ensemble historique que constitue le musée de Navarre est son emplacement unique dans Pampelune, à l'extrémité de son centre historique et situé à l'angle que forme la muraille avec la Cuesta de Santo Domingo, emplacement qui assure une perspective visuelle longue et claire, à partir du parcours démarrant sur la place centrale de la mairie.
La restauration intérieure du musée de Navarre a été effectuée à partir d’un concept spatial unique et inconditionnel : l’intégration dans le musée d’un élément nouveau ayant suffisamment d’impact pour modifier les références architecturales internes de l’ancien bâtiment, et avec des proportions suffisamment généreuses pour transformer le musée en un bâtiment définitivement public. Les effets de l’intégration intérieure d’un élément nouveau s’étendent à l’extérieur uniquement au niveau des points les plus singuliers et ayant la plus importante relation avec la ville : l’entrée et le jardin arrière sur la muraille. On prétend ainsi expliquer de façon chronologique l’importante rénovation du musée, sans altérer les caractéristiques architecturales générales de la partie avant, la plus publique.
Sur la façade principale on conjugue et on souligne la division historique du musée, depuis sa réhabilitation en 1956. On met ainsi en valeur le jeu des deux portes d’entrée (musée et chapelle) sur l’axe de la perspective visuelle urbaine, on place au second plan la partie plus défigurée d’un point de vue du style, on ennoblit et on adapte la portion de la façade de la rue Descalzas, en plein quartier historique, à son environnement. Le périmètre du nouvel espace du hall est tracé comme un écran indépendamment des façades originales qui composent la cour, et son profil ovale se fond dans les accès existants. De cette façon, on résout un double problème, structurel et de composition, que représente le manque d’axes architecturaux clairs du bâtiment existant.
La restauration intérieure du musée de Navarre a été effectuée à partir d’un concept spatial unique et inconditionnel : l’intégration dans le musée d’un élément nouveau ayant suffisamment d’impact pour modifier les références architecturales internes de l’ancien bâtiment, et avec des proportions suffisamment généreuses pour transformer le musée en un bâtiment définitivement public. Les effets de l’intégration intérieure d’un élément nouveau s’étendent à l’extérieur uniquement au niveau des points les plus singuliers et ayant la plus importante relation avec la ville : l’entrée et le jardin arrière sur la muraille. On prétend ainsi expliquer de façon chronologique l’importante rénovation du musée, sans altérer les caractéristiques architecturales générales de la partie avant, la plus publique.
Sur la façade principale on conjugue et on souligne la division historique du musée, depuis sa réhabilitation en 1956. On met ainsi en valeur le jeu des deux portes d’entrée (musée et chapelle) sur l’axe de la perspective visuelle urbaine, on place au second plan la partie plus défigurée d’un point de vue du style, on ennoblit et on adapte la portion de la façade de la rue Descalzas, en plein quartier historique, à son environnement. Le périmètre du nouvel espace du hall est tracé comme un écran indépendamment des façades originales qui composent la cour, et son profil ovale se fond dans les accès existants. De cette façon, on résout un double problème, structurel et de composition, que représente le manque d’axes architecturaux clairs du bâtiment existant.
Localisation
Cuesta de Santo Domingo s/n. Pamplona (Navarra)
Cuesta de Santo Domingo s/n. Pamplona (Navarra)
Surface
7.428 m²
7.428 m²
Année du projet
1986
1986
Début du chantier
1987
1987
Livraison
1989
1989
Co-auteurs
Enric Soria
Rafael Soto, arquitecte y Estudio BGM
Montserrat Bou, arquitecte
Enric Soria
Rafael Soto, arquitecte y Estudio BGM
Montserrat Bou, arquitecte
Construction
Yoar, SA
Yoar, SA